samedi 20 juillet 2019

Présentation de Yohan JUIN

Yohan Juin est enseignant des Sciences de la Vie et de la Terre en collège et lycée.
Engagé dans le développement de l’éducation aux sciences, il forme aux ressources locales des régions où il enseigne et met en œuvre des projets associant l’éducation avec : l’Entomologie, la Paléontologie, le Développement Durable.
Sa passion des grands espaces naturels et son attraction pour les activités de plein air, l’ont conduit à parcourir les écosystèmes de Guyane française, d’Éthiopie et d'Équateur. 
Ses six années passées à crapahuter et bivouaquer des hauts-plateaux éthiopiens à la dépression Afar ont comblé sa curiosité et ont motivé le partage de cette expérience à travers le guide de randonnées, illustré par Julien Holtz : Au nord d'Addis-Abeba, balades naturalistes.

vendredi 1 septembre 2017

Aborder la thématique des insectes comme moyen d’apprendre en s’amusant

« Si nous pouvions imaginer un scarabée […] à la taille d’un cheval […], ce serait l’un des animaux les plus terrifiants du monde. » Charles DARWIN, La descendance de l’homme et la sélection sexuelle
 
Le blog en chiffres
                L’entomologie au Lycée Guebre-Mariam, prend une autre forme de dynamisme qui se crée autour des personnes déjà sensibilisées et/ou formées, à l’intérêt pédagogique des insectes.
Ainsi, ce blog rentre en veille...
               Mais, des actions de partage de culture scientifique ayant été réalisées ou étant en cours de réalisation, seront accessibles avec les documents pédagogiques associés sur le site google : Education à l’Environnement et Entomologie.

                Alors si vous souhaitez aussi aborder la thématique des insectes comme moyen d’apprendre en s’amusant connectez vous…

mardi 25 juillet 2017

Un bilan de cette Action Pédagogique Pilote (APP)

L’action pédagogique pilote "Education à l’Environnement et Entomologie en Ethiopie"
a été lancée en 2015 et s'est déroulée jusqu'en 2017. Le coeur du projet résidait sur la participation, de plusieurs classes de secondes du lycée Guebre-Mariam d'Addis-Abeba, à une recherche scientifique, incluant la rencontre avec un chercheur spécialisé en entomologie.

Vous pouvez consulter trois réflexions issues des deux années de fonctionnement de "Education à l'Environnement et Entomologie en Ethiopie" :

https://rechercheinsecteslgm.blogspot.fr/p/une-ouverture-au-monde-de-la-recherche.html

https://rechercheinsecteslgm.blogspot.fr/p/une-formation-au-raisonnement.html

https://rechercheinsecteslgm.blogspot.fr/p/bilan-de-lapp.html

L'ensemble du projet est résumé sur le site "Les insectes, source d'inspiration pédagogique"... 

jeudi 16 février 2017

Qu'est-ce qu'une pupe de mouche tsé-tsé?

Article scientifique
sur les pupes de mouches
tsé-tsé:

Bonjour chers amateurs de sciences ! Suite à une sortie à l'insectarium d'Addis-Abeba , nous avons le devoir de vous présenter un article sur les pupes des mouches tsé-tsé (sujet passionnant au demeurant).Comme dans toutes les investigations, il y' a une problématique, la notre sera : Savez-vous ce qu'est une pupe de mouche tsé-tsé ?





Mais qu'est-ce que c'est à la fin une pupe !?:

La pupe (latin "pupa", poupée), chez les insectes diptères, est le stade intermédiaire entre l'état de larve (appelée asticot) et celui d'imago, au cours de la métamorphose. Il équivaut au stade de nymphe ou de chrysalide chez les lépidoptères.
Mais ce n'est pas tout ! Si nous nous penchons sur le cas de la glossine, c'est qu'elle est particulière ! En effet, la mouche tsé-tsé garde la larve dans son ventre jusqu'à l'accouchement, où la larve sort directement au stade de pupe!Incroyable, non ?





Comment se créé la pupe et comment évolue t-elle ?:
Après l'accouplement, une larve se créée dans le ventre de la mouche femelle. Dans l’utérus, la larve est alimentée par les sécrétions d’une glande lactée. Sur une durée de vie moyenne de quelques semaines dans la nature (un à trois mois), une femelle n'engendrera donc que 5 à 7 descendants (dommage!). Ensuite, la femelle accouche et sort de son abdomen une jolie petite pupe ! Ladite pupe s’enfouit ensuite sous quelques centimètres de terre pendant 20 à 80 jours selon la température du sol.


Comment l’intéressée sort-elle de terre ?

Lorsque notre jeune glossine sort de terre, elle se protège les mirettes à l'aide d'une petite pellicule. Elle rampe jusqu'à la surface, et une fois au bout, elle se réchauffe, fait quelques étirements, puis s'élance vers le ciel pour couler de longs jours heureux...



lundi 13 février 2017

Comment peut on expliquer la biodiversite des glossines en Éthiopie ?

Article rédigé par Meron, Meriem et Bamlaksew en 2nde3

La biodiversité peut être définie à différents niveaux d’organisation du monde vivant : diversité des écosystèmes, diversité des espèces et diversité des individus. La biodiversité est les diversités des espèces vivantes présentes dans un milieu. Elle se modifie au cours du temps sous l’effet de nombreux facteurs environnementaux, dont l’activité humaine.

Comment peut s’expliquer la biodiversité des glossines en Éthiopie ?
La biodiversité des mouches tsé-tsé consiste à la température, du climat et du milieu qui est plus favorable pour sa reproduction.

La biodiversité des glossines en Éthiopie



L’écosystème des glossines

Une mouche tsé-tsé vie dans différents milieux. Elle choisit le milieu dans lequel elle  vit à condition qu’ils soient favorables à sa reproduction, pour la nourriture et pour survivre. Les glossines vivent à une température supérieure à 20°C. La température a une fonction importante sur le développement des pupes. L’attitude a aussi un grand impact sur ces mouches.


La géographie des glossines

  •   Températures
Lorsqu’il fait froid la mouche ne peut que se déplacer à la recherche de sa nourriture. Dans le sol à basse température, la pupe ne peut pas débuter son développement. Lorsque la température moyenne est trop élevée les glossines émigrent dans des espaces plus fraîches où elles peuvent survivre.
La pupe a besoin d’un sol humide. Du coup cela limite l’extension à la plupart des espèces.

  La reproduction de la mouche tsé-tsé




Après l’accouplement l’œuf se développe dans l’utérus où il promit des métamorphoses durant environ 75 jours. Elle sera une mouche adulte encore inapte de se reproduire et devra attendre 14 jours pour que le cycle recommence.           
Après s'accouplée, une femelle peut produire des larves pendant toute son existence.
A une température de 25°C, une femelle donne naissance tous les 9 à10 jours à une larve entièrement développée sauf la première qui est pondue 18 à 20 jours après que la mouche soit sortie du puparium Lorsque la température s'abaisse, le taux de reproduction diminue et inversement lorsque la température s'élève. Malgré cela, si la température est trop basse ou trop élevée, la reproduction s'arrête.

Nous avons ainsi expliqué la biodiversité des glossines par nombreux aspects. Comme on le développe dans cet article la biodiversité de la mouche tsé-tsé consiste trois domaines : l’écosystème, la géographie et la reproduction de l’espèce. Pour conclure, la diversité des mouches tsé-tsé en Ethiopie dépend de l’environnement, du climat, de la température… Ainsi la biodiversité de la mouche tsé-tsé s’explique par les conditions de vie qu’elle a besoin.










Source :