jeudi 26 mai 2016

Quelle relation existe-il dans la chaine alimentaire entre les plantes les insectes herbivores et les insectes entomophages ?

Sujet : La chaine alimentaire, les plantes et les insectes herbivores

2de3 : article rédigé par Cheikh, Jean-Mikael, Luka

Des fossiles trouvés dans certains déserts ont montré que des feuilles, vieilles de plusieurs millions d’années, portaient déjà des marques d’insectes. La sélection naturelle, en favorisant une relation trophique entre insectes herbivores – plantes et insectes entomophages, a ainsi contribué à la diversité actuelle de chacun de ces organismes. Cette interaction est donc particulièrement cruciale dans la structure et la composition des forêts tropicales.
 Comment les plantes attirent-elles des prédateurs [aussi appelés entomophages] des insectes herbivores pour lutter contre l’herbivorie ? 

Les composés volatils qui attirent les entomophages ne sont pas présents à longueur de temps au niveau de la plante : ils sont synthétisés suite à l’attaque par l’herbivore, ou. Le temps nécessaire à leur synthèse fait par ailleurs que ces composés induits sont émis des heures, et parfois des jours après les composés constitutifs.

La plante réagit à la présence de volicitine contenue dans la salive de la chenille en émettant des composés volatils de nature terpénique qui attirent la guêpe parasite. L’acide jasmonique est une hormone végétale qui induit la synthèse des terpènes et joue un rôle important dans la mise en place des systèmes de défense.

Quel est la nature de ces composés ?
La nature de ces composés diffère selon plusieurs critères. Tout d'abord selon la plante émettrice, en effet le cotonnier émet des terpénoïdes (qui peuvent être classés selon leur nombre d'unités isopréniques et leur nombre d'atomes de carbone C5n, alors que le chou émet plutôt des composés soufrés. Mais plus encore, même si nous avons deux plantes identiques, le type de réponse peut varier selon l'insecte herbivore. Pour confirmer nos propos, nous nous appuierons sur nos recherches. Nous pouvons par exemple prendre le cas de Heliothis virescens et Helicoverpa zea, deux espèces de chenilles, qui provoquent l'émission d'un composé constitué des mêmes substances mais à des concentrations différentes.

Ndlr : Les Lépidoptères que nous avions vus à Menagesha sont des papillons ayant pour stades l'oeuf, la chenille, le chrysalide et le papillon. Ils ont une transformation complète et sont eux aussi herbivores.

Pour conclure, les plantes se font prendre d'assaut par des insectes herbivores, mais elles résistent tant bien que mal grâce à un système d'auto-défense qui consiste en attirer les prédateurs des insectes herbivores. Et ce, grâce à la production de composés volatils qui diffèrent selon les différentes plantes ainsi que les différents insectes herbivores.


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