mardi 7 février 2017

La stérilisation des mouches tsé tsé



Article rédigé par : Noemi Ferraresi, Nesreen Sami, Sara Mohammed

             Les mouches tsé-tsé ou glossines sont un genre des mouches hématophages africaines qui peuvent être vectrices de trypanosomiases humaines ou animales. En Éthiopie les glossines sont vectrices que de trypanosomiases animales. Ceci est un grand souci car les animaux sont beaucoup utiles dans le pays notamment en ce qui concerne l’agriculture. À cause de la mouche tsé-tsé, beaucoup d'agriculteurs africains ne peuvent utiliser des animaux de trait pour tirer leur charrue. Un projet de stérilisation des glossines males a donc était mis en place. Il ya plusieurs méthode de stérilisation.
 Comment stériliser des mouches tsé-tsé ?


             La stérilisation peut être réalisée par des rayons gamma. Le processus moléculaire qui conduit à la stérilisation des mâles a été décris par Muller en 1928. Les rayons gamma ont la capacité de rompre les chromosomes qui alors ce collent les un aux autres pour forme des fragments « di centriques ». Ce processus peut conduire soit a la mort de la cellule soit une incapacité de transmission de l’information génétique. il devient impossible d’assurer la division cellulaire nécessaire faisant suite la fécondation des ovules donc au développement des embryons. Lorsque les mâles stériles s’accouplent avec les femelles des milieux naturels, les œufs ne peuvent pas éclore : donc pas de larves. 

            Ces mouches stériles sont ensuite mises en liberté dans la zone ciblée, afin que la population de mouches restante disparaisse peu à peu. Les pouvoirs publics sont priés de recenser les "poches" des zones infestées dans lesquelles ils peuvent procéder à l'élimination systématique des mouches et de prendre des mesures de suivi visant à prévenir toute nouvelle invasion.



           Pour résumer cette technique de stérilisation est efficace et est appliquée en Ethiopie. Mais il y a des critiques. Certains chercheurs s'opposent au projet de stérilisation, affirmant qu'il sera coûteux, qu'il ne se fonde sur aucune théorie scientifique avérée ou qu'il ne permettra tout simplement pas de parvenir à l'objectif de l'éradication. D'autres chercheurs avancent des arguments écologiques. Ils estiment que la mouche tsé-tsé fait partie de l'écosystème du continent et que son élimination entraînerait une explosion de l'élevage et du pâturage excessif.
 Sources documentaires et photographies : 

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